Avec le retour du beau temps, les navigations font leur grand retour parmi les pilotes.

Pour cette première de l'année, j'ai voulu me faire un petit plaisir solitaire en allant me "rafraichir" la vue vers Etretat. Le beau temps fut magnifique et l'appareil photo a pas mal chauffé à cause de la beauté du paysage.

La navigation en elle-même est très simple et une bonne moitié (jusqu'à Rouen) m'était déjà connue. Elle consiste à rejoindre Fécamp à 2000ft pour passer en dessous de la TMA de Deauville et enfin de longer la côte jusqu'à Etretat....et profiter!!

Je ressors de ce vol avec de bien belles images dans la tête et avec l'idée de faire partager la splendeur des lieux avec des passagers!

Le port de Fécamp

L'Arche et l'Aiguille d'Etretat

Le ciel s'assombrit revenu à Rouen

Le dimanche 19 Avril 2015, l’ensemble des Aéroclubs de la plateforme de St Cyr l'Ecole participe à une journée « portes ouvertes » afin de mieux faire connaitre les activités aéronautiques auprès des riverains mais aussi du plus grand nombre de personnes.
Outre la présentation des avions, la mise à disposition de simulateurs de vol, des baptêmes seront proposés et de nombreuses expositions et conférences (notamment sur les métiers de l’aéronautique) seront organisées. Et si la météo le permet, deux séances de voltiges seront organisées.

Alors venez nombreux!!

Retrouvez tout le programme de la journée en cliquant sur ce lien.

Mes lectures sur l'aviation (hors presse spécialisée) sont plutôt rares alors je ne vais pas manquer de vous faire part de mon dernier livre qui m'a accompagné quelques temps dans mes trajets de RER journaliers:

"De l'école de pilotage à l'A380" de Claude Lelaie.

Claude Lelaie n'est pas un petit nouveau dans la profession, ni un journaliste. Ce polytechnicien, ancien pilote de chasse et de ligne et a été le pilote d'essai d'Airbus lors de la mise au point et de la certification de l'A380. Autant dire qu'il connait ce gros bébé comme s'il l'avait fait!

Claude Lelaie dans la cabine de l'A380

 Mais qu'on ne s'y trompe pas: ce livre n'est pas une biographie du pilote. Il n'est pas là pour raconter et énumérer toutes ses péripéties ou ses anecdotes vécues à travers sa (longue) carrière; ce genre de lecture est rarement ma tasse de thé.

Le but de ce livre est au contraire tout autre et se préface sans ambiguïté: Expliquer les similitudes et les différences entre les opérations d'un monomoteur et celles d'un jumbo jet comme l'A380.

De manière très simple, Claude Lelaie compare donc différents aspects:

• pilotage
• préparation du vol
• gestion du vol
• formation
• conception des appareils
• sécurité

J'ai pris un grand plaisir à lire cet ouvrage de 150 pages et force est de constater que l'auteur a réussi son pari de vulgariser bien des aspects du pilotage et parfois même "désacraliser" la fonction de pilote de ligne. Ces comparaisons sur la manière de piloter ou de gérer les pannes dans un A380 ou un simple DR-400 sont pertinentes (dans les limites possibles bien entendu car difficile de parler de pannes des commandes de vol électrique dans un Robin).

Même si cela n'est pas une condition nécessaire, je pense que le lecteur appréciera d'autant plus cette lecture qu'il aura quelques connaissances de base sur le pilotage d'un appareil léger. Un léger avantage pour mieux appréhender les quelques notions de la mécanique du vol qui y sont abordées. Mais là encore rien de bien insurmontable non plus pour les néophytes complets tant les explications de Claude Lelaie sont claires et expliquées simplement.

Un reproche que je pourrais faire est celui propre à tout ouvrage de vulgarisation: ne pas avoir su aller plus loin dans certaines explications, notamment sur la gestion des pannes et l'utilisation des instruments de bord. C'est un périlleux exercice de devoir placer le curseur au bon endroit pour d'un côté ne pas dérouter les non-initiés tout en contentant de l'autre ceux qui voudraient en connaitre davantage. Je ne lui en tiendrai donc pas rigueur....

Au final, le seul et vrai reproche est d'avoir des photos certes très jolies mais qui n'apportent aucun intérêt à mes yeux. Il aurait été plus judicieux selon moi d'illustrer davantage les explications de l'auteur par des photos des instruments de bord ou des zones de l'avions (types gouvernes, trains d'atterrissage, etc...). Cela est fait sur 8 illustrations uniquement; dommage!

Quoiqu'il en soit voici un bon livre que je recommanderais fortement à celles et ceux qui comme moi se sont un jour posé la question qui tue au moment de l'atterrissage: "est-ce vraiment si différent"? Après avoir fini ce livre et à en croire Claude Lelaie, la réponse est clairement NON alors foncez!

Avec un peu de retard, le père Noël aéronautique vient de passer pour me déposer un joli paquet.

Tout fébrile, je déballe le paquet et que vois-je? Une boite de la marque Sennheiser et dedans mon nouveau casque S1 passif.

D'emblée, en constatant le packaging du produit on se rend compte rapidement que ce nouveau casque n'est pas de la même gamme que mon casque actuel acheté en début de formation. Allez ouvrons la boite, et regardons ce que les teutons proposent comme produit.

Façon poupée russe, je tombe ensuite sur une sacoche de transport. Là encore, le produit est de meilleure qualité que celle que j'ai actuellement: plus rigide, elle donne davantage confiance à l'intégrité du casque qui s'y trouvera dedans si par hasard la sacoche m'échapperait des mains et tomberait par terre. Je soupçonne d'ailleurs le retour au SAV de mon casque actuel à cause de cette mésaventure.

A l'intérieur, là encore, tout est complet:

• 1 câble audio 3.5 mm
• 1 câble adaptateur 3.5 mm
• 1 pince câble
• 1 clip ceinture
• 1 bonnette micro

Après avoir passé près de 3 ans avec un casque entrée de gamme, j'ai voulu monter en gamme surtout pour gagner en confort. Certes, ce modèle propose une solution pour brancher son téléphone portable ou son MP3 (le son se coupe au moment d'une communication radio) mais ce "gadget" n'était pas le but recherché.

A travers ce nouvel achat, je cherchais avant tout à gagner en confort d'utilisation. En effet, les vol de plusieurs heures d'affilée m'ont montré à quel point le confort de la tête et plus spécialement des oreilles était appréciable. Mes choix de sélection se portaient donc sur 2 critères essentiellement:

1. une bonne atténuation du bruit (les casques dits "actifs" étant hors budget pour moi)
2. un bon confort au niveau des oreilles

Pour ce dernier point, Sennheiser a fait les choses bien car, d'une part, ils ont donné une forme particulière aux écouteurs permettant aux broches des lunettes d'éviter d'être trop plaquée sur les tempes du pilote et, d'autre part, ils offrent la possibilité d'ajuster directement la pression exercée sur les écouteurs et ainsi mieux s'adapter à la morphologie du pilote.

Et en plus de ça, il a plutôt une belle gueule, vous ne trouvez pas?

Le tout pour la "modique" somme de 359€.

Caractéristiques:• Casque : Écouteurs dynamiques, coques SENNHEISER de type fermé
• Bande passante 100 - 18.000 Hz
• Impédance nominale : Mono 140, Stéréo 140 Ohm
• Atténuation passive > 10 - 40 dB
• Pression exercée par les écouteurs (ajustable) 6-9 N.
• Microphone : BKE S1 A, type electret avec pré-ampli intégré
• Réponse en fréquence 150 – 8.000 Hz
• Impédance minimale de charge 150 Ohms
• Tension d’alimentation 8 – 16 V DC
• Poids sans câble 390 g
• Câble rond unilatéral 2,1 m.
• Connecteurs Jack stéréo 6,35 mm pour le casque, PJ-068 (5,25 mm) pour le micro.

Après une année 2013 riche en émotions qui aura vu l'obtention de mon PPL, 2014 ne fut pas en reste comme en témoigne mon expérience en Fouga Magister. Toutefois, celle-ci restera relativement modeste en activité horaire en comparaison de mes deux années de formation. C'est la raison pour laquelle, comme vous avez pu le constater par vous-même, l'activité sur ce blog s'est retrouvée également réduite à la portion congrue.

Concernant mon activité vélivole, le bilan 2014 est toutefois honorable puisque je touche du bout des ailes le plateau des 19h de vol (18h52 exactement) ce qui me place quand même au-dessus de la moyenne nationale.

Ci-dessous, une courbe qui résume mon activité 2014 avec:

-en bleu: le détail mensuel

-en rouge: la moyenne sur les 4 dernières années

On voit très bien que 2014 ne rivalise pas avec les précédentes années. Là où je tournais autrefois à 1 vol par semaine en pleine période de formation, je vole désormais 1 fois par mois. Deux fois par mois en pleine saison (printemps-été).

J'espère que l'année 2015 sera synonyme d'une météo clémente (surtout en hiver). Je compte continuer sur ce même rythme qui me permet de voler assez régulièrement sans toutefois trop impacter le budget que je me réserve pour la pratique de cette activité.

Je garde comme objectif de continuer à faire monter de nouveaux passagers (la liste parmi mes amis est loin d'être finie!), tout en essayant de découvrir de nouveaux coins. J'aimerai notamment survoler les châteaux de la Loire, la région du Cotentin ou bien encore la Champagne. Bref, si les finances peuvent suivre, l'année 2015 sera à n'en pas douter riche en émotion et jolis vols!

Encore une bonne et heureuse année 2015!